L’espérance des nations

Nous le voyons bien ; les conflits se multiplient et tant de misères persistantes sont oubliées derrière des médias focalisés par les nouveautés du jour. Qui sauvera notre monde en détresse ? Qui nous fera voir le bonheur ? Nous mettons notre espérance dans le messie ; pas n’importe quel « messie », mais le Christ, le Serviteur, celui qui ne crie pas sur les chemins, qui ne brise pas le roseau brisé et qui n’éteint la mèche encore fumante. Matthieu cite le prophète Isaïe pour justifier le comportement de Jésus, qui ne cesse de guérir, mais qui enjoint les
gens de ne pas le faire connaître. Et c’est vrai que même pour nous aujourd’hui, le Sauveur véritable est encore à découvrir. Nous oublions parfois son visage humble et doux pour en faire un Fils tout-puissant, reflet de notre besoin infantile de toute puissance. Le messie n’est pas celui que nous croyons. Il n’est pas des nôtres pour conquérir, pour tuer, pour humilier. Demandons son Esprit-Saint et crions pour qu’il revienne définitivement sur les chemins douloureux de notre histoire. Et sachons que lorsqu’il viendra, Dieu essuiera toutes larmes de nos yeux. C’est notre espérance.