Paroisse Saint-Paul et Sainte-Croix

Quartiers de Celleneuve et la Paillade

Diocèse de Montpellier

Accueil > Prier et Textes à méditer > Homélies du Père Cathala > Le grand prêtre qu’il nous fallait

Le grand prêtre qu’il nous fallait

3 novembre 2021, par Jean-Louis Cathala

Hb 7, 23-28 30ième B 31.10.21 St Paul Montpellier

L’Epître aux Hébreux, un ouvrage réputé difficile, nous place aujourd’hui devant une évidence assez simple : avec Jésus mort et Ressuscité une fois pour toutes, c’est la fin de toute religion traditionnelle d’hier ou d’aujourd’hui dans laquelle des personnes formant une caste sont les médiateurs entre les êtres humains et la Divinité. Dans l’Ancien Israël, ceci avait pris la figure des prêtres-sacrificateurs qui œuvraient dans le Temple de Jérusalem en accomplissant des sacrifices rituels. Tout n’était pas mauvais là-dedans, loin de là, mais avec le Ressuscité, tout cela, c’est fini ! Jésus relevé d’entre les morts possède « un sacerdoce qui ne passe pas  » (Hébreux, chapitre 7, verset 24) ; il est, lui seul, le Médiateur. Pour exprimer cela, la Lettre aux Hébreux utilise le langage du Temple. L’ouvrier de Nazareth et le prophète vagabond n’a certes jamais été prêtre-sacrificateur de sa vie ; mais par son Élévation, il entre dans le véritable Sanctuaire, le Ciel ; et le souverain sacrificateur qui pénétrait dans le cœur du Temple de Jérusalem était en ce sens une annonce du Christ, le seul prêtre désormais, le « grand prêtre qu’il nous fallait  » (verset 26).