Le Seigneur est proche (Ph 4, 4 -7)

« Le Seigneur est proche. Ne soyez inquiets de rien » (Philippiens chapitre 4, versets 5 et 6 ). A quelques jours de la Nativité du Christ, il est heureux que nous puissions entendre quelques versets de l’Épître aux Philippiens ; le thème central de cette lettre de St Paul écrite en captivité (chapitre 1, verset 13), c’est la communion qui entraîne la joie. La joie : un thème bergoglien ! Tous, vous connaissez l’hymne du chapitre 2 dans lequel Paul nous appelle à l’humilité à l’exemple de celui qui s’est anéanti et qui a été exalté par le Père. Mais à huit jours de Noël, je ne résiste pas à la tentation de vous présenter quelques cadeaux, les perles de cette épître qui insiste tant sur la relation vivante au Seigneur : « Christ sera exalté dans mon corps, soit par ma vie soit par ma mort. Car pour moi, vivre, c’est le Christ » (chapitre 1, verset 21). « Je considère que tout est perte en regard de ce bien suprême qu’est la connaissance de Jésus Christ mon Seigneur » (chapitre 3, verset 8). « Il s’agit de le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection et la communion à ses souffrances, de devenir semblable à lui dans sa mort, afin de parvenir, s’il est possible, à la résurrection d’entre les morts » (verset 10). « J’ai été saisi par le Christ » (verset 14). « Notre communauté, à nous, est dans les cieux d’où nous attendons, comme sauveur, le Seigneur Jésus Christ, qui transfigurera notre corps humilié pour le rendre semblable à son corps de gloire » (verset 20).

Le Seigneur est proche. Ne soyez inquiets de rien ! Jésus avait laissé entendre à ses compagnons qu’il allait revenir, mais il n’avait donné aucune indication précise, aucun programme chiffré. Alors, St Paul et beaucoup de gens de sa génération ont longtemps pensé que ce retour était pour tout de suite. En fait, nous n’en savons rien et c’est tant mieux ! Vivons chaque jour comme s’il allait revenir cette nuit. Crions vers lui pour qu’il ne tarde pas. Notre monde va dans le mur : nous sommes en train de détruire notre planète et nous vivons sans cesse dans la menace du prochain attentat. Gardons dans le cœur la certitude de ce deuxième avènement et n’ayons crainte ; nous sommes déjà sauvés ! Notre Dieu aime toute chair et au dernier jour, Il essuiera toutes larmes de nos yeux.